Bonne année! Happy New Year! Feliz Ano !!!!
Nous avons quitté la Basse-Californie en bateau pour rejoindre le Mexique continental sans programme précis. L e trajet a duré 8 bonnes heures sans compter les attentes avant d’entrer et de sortir du ferry. Nous avons pu « profiter » de l’animation karaoké où des mexicains s’y sont donnés à cœur joie pendant une bonne partie du trajet. Nous avons également pu observer les chauffeurs de camions s’enfiler des dizaines de bières…
La rencontre avec un cycliste nous a donné l’idée de visiter la Barranca del Cobre (le canyon du cuivre). Ce canyon est 4 fois plus vaste que le Grand Canyon aux États-Unis et parfois même plus profond. C’était une petite aventure, sans carte précise et avec notre espagnol approximatif. Nous n’avons pas été déçus : des paysages à couper le souffle, la traversé de petits villages perdus ou parfois plus touristiques, habités par les indiens Raramuri, des pistes à flancs de montagnes où il est difficile de partager la route et Bip Bip qui se casse la patte au milieu de nulle part…
Les indiens Raramuri « ceux qui courent vite » sont (hommes et femmes) connus pour leur aptitude à courir plus de 20 heures d’affilé, jusqu’à 100 km dans les canyons en sandales et jupe longue (pour les femmes). Ils vivent pour certains dans des grottes ou des maisons en bois et tentent de conserver leur mode de vie traditionnel. Il était difficile pour nous de parler avec les femmes. Nous avons eu du mal à leur demander notre chemin. Nous avons donc décidé de nous adresser aux hommes.
Nous sommes monté jusqu’à 2400 mètres d’altitude et vu de la neige. Dans la région de Creel, nous avons pu voir la vallée des grenouilles et des champignons qui doit son nom à ses rochers aux formes particulières ainsi que la vallée de moines ou « vallée des pénis en érection » (dixit le guide).
Enfin, Bip Bip s’est cassé la patte au milieu de nulle part… Nous avons tout de même réussi à rejoindre le village le plus proche dans lequel nous avons trouvé un mécano qui a pu la souder. C’ était folklo : le mécanicien a dû tout d’abord bouger sa propre voiture qui ne fonctionnait pas et à utiliser les fils électriques de la rue en grimpant sur un arbre pour brancher son appareil. Cependant et malgré toutes attentes, la soudure a bien tenu (en fait, mieux que celle fait par le spécialiste de 4x4 à Moab aux E-U).
The ferry carried us off the Baja peninsula towards the mainland without our having an idea of what would be the next steps. The crossing took 8 hours without accounting the waiting time before loading and offloading (passengers not permitted to drive on; get in line!). We “enjoyed” the karaoke where Mexican 'sung' themselves hoarse over most of the crossing. Not to mention the truck drivers tempting to build minature Mayan temples out of beer cans.
We met a Swiss cyclist onboard who gave us the idea to visit the Barranca del Cobre (Copper Canyon). This canyon - despite the grandness of the Grand Canyon - is 4 times bigger and deeper and is the biggest in the world. We took advantage of BipBip's capacity and took a short detour to an amasing adventure - with limited Spanish and certanly NO accurate map. We were not deceived nor disappointed: the landscape amazing, the little lost villages glued to the hillsides, the local Native Raramuri in traditional dress and ultimately the goat-path that is the 'road'. Once again BipBip broke his leg on the trail....
The Raramuri 'they that run fast' are (both men and women) are famous for their capacity to run more than 20 hours making 100km in a go in the canyons...in sandals and long skirts (women). Some live in the caves or in log cabins and try to conserve their traditional lifestyle. Women are particularly difficult to approach so we confined our 'how do we get to...?' to the guys.
We climed to 2400 m where the snow was present and the air cold. Around Créel we were able to visit the natural wonders of the 'Valley of the frogs', 'Valley of the Mushrooms' and more interestingly the 'Valley of the Erect Penis' (NOT KIDDING)
Sadly, we broke the front A-Arm on the OTHER side when the upper balljoint pulled out. We limped back to Batopilas where we found a welder to our surprise. Sketchy is what it was - when the mecanic used a hammer to START his own car to move it out of the way for BipBip we started to wonder about the future of BipBip. When he climed the power pole to 'hook' bare wires of his electric welder to a power source we got scared for our lives. Nevertheless he did a welding job better and stronger than any of the THREE we got in the USA. Life is like that...
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