Friday, December 28, 2012

In the desert, Peru

La connexion internet est tellement mauvaise que je ne peux pas télécharger mes films. En attendant, quelques photos...

Internet in Bolivia is crap.  Thus while we search for someplace with stronger internet to upload the vids, we leave you with a few photos and 1000 words.

La première image qui me venait en tête en pensant au Pérou était un petit village dans les hauteurs des Andes avec des amérindiennes en costumes traditionnelles et les hommes mâchant des feuilles de coca et certainement pas  des kilomètres et des kilomètres de désert . Parce que la côte péruvienne c’est bien cela, du sable à perte de vue…

The first thoughts of Peru may be some lost village stuck in the mountians, with a bunch of indigenous folks, traditionally garbed, huddled around a llama-poo fire, with cheeks all puffed out from gnawing on coca leaves; not some endless horizon of desert and blowing sand.  So this is what we found...



Nous sommes arrivés par le nord bien sûr  et  c’est à Zorritos que nous avons fait connaissance avec cette race de chien typique du Pérou qui n’a pas de poils dont la température corporelle est plus haute que les autres races et qui était traditionnellement utilisé comme « bouillote » pour les gens avec de l’arthrite!

Coming into Peru from the north, we bumped into this hairy bastard in Zorritos.  Sadly this bald pooch has more HAIR on him than I got on my head.  Seems that these doggies sport no hair and a body temperature higher than normal (see the connection?) and is otherwise substitute for a hot-water bottle for the arthritic.  Or your granny.



Nous avons continué notre route jusqu’à Mancora, petite ville balnéaire, réputé pour le surf, hyper touristique et pas dans le bon sens du terme.  Nous y sommes restés quelques jours pour y faire des affaires et çà a bien fonctionné puisque nous avons vendu la planche de surf de Chris et notre vélo pliable. Le tout très rapidement, les péruviens adorent la marchandise d’Amérique du nord alors il a suffit de dire que la planche venait de Californie et le vélo du Canada (ce qui était vrai) et le tour était joué!

We continued tracking southward to Mancora, a small fishing village, reputed for surfing.  Turns out just a gringo slum sort of inner city 'projects' kind of feel.  How many times were we hit up by some aging American - sunburnt and drunk - looking for a hand-out because he had 'just been robbed'.  The bastard was living a nice saucy life on the good will of others.  CAN'T do that at home I guess.  We hung around town long enough to sell the surfboard and the bicycle.  Turns out the Peruvans love american gear so it took maybe a couple of minutes to sell out.

Se vende /A vendre/To sell
Un peu plus au sud, nous avons profité de la jolie plage de Huanchaco où les pêcheurs utilisent des bateaux construits en paille et où nous avons visité de belles ruines celles de Chan Chan et Huaca de la Luna.

Next stop southward was the very nice and empty stretch of beach at Huanchaco where the fishermen use their reed boats - cabaillitos (little horses)- to fish the day away.  There were some cool ruins nearby also at Chan chan et Huaca de la Luna.

Chan Chan 
Chan Chan
Chan Chan

Huaca de la luna
Huaca de la luna
Encore plus au sud, nous avons fait une boucle dans le parc national de Paracas. Très bel endroit, toujours désertique …

And farther south still along the coast we took a 2-day off-road adventure (never been more off-road before) at the National Park of Paracas.








Enfin, les mystérieuses et énigmatiques lignes de Nazca, parait-il mondialement connues, de gigantesques dessins dans le désert.  Nous n’avons pas trop été impressionnés. Il faut dire que pour avoir un réel  aperçu il aurait fallu qu’on se paye un vol à 90 USD par personne hors de notre budget. Nous avons donc juste gravi la tour métallique à moins de 1USD chacun, certes moins cher mais très décevant. Je cois que c'est supposé représenter un arbre.

Finally we pitched up at the 'observatory' for the Nasca lines.  erm yes lines in the desert.  Seems the only way to truly appreciate the lines is by a 90usd per person plane ride.  Others say that the planes only make you sick.  Who pays to get sick???  Not us.  So we ponied up the 1USD to climb up a 4m tower and say awwwww.  They say this is a tree.  Sure it is.




Sunday, December 16, 2012

El Cañon del Pato y la Cordillera Blanca, Perú

Perú begins to solidify its identity as we move upwards into the mountains- not surprisingly where the Indigenes have lived and left their mark for thousands of years and have since been marginalized in modern times..  This voyage through the Cordillera Blanca is breathtaking - both from its beauty but also due to its elevation.  We are mostly above 3000m and have slept at 4200m and hiked up to 4700m.  

Le voyage à travers la cordillère blanche nous a coupé le souffle dans les 2 sens du terme par sa beauté mais aussi par son altitude. On a passé la plupart de notre temps au-dessus de 3000m, dormi à 4200m et marché jusqu"à 4700m d'altitude. 

To get there we started the journey by following the River Santa into the Canon Del Pato (Canyon of the Duck) where we saw the inside of the belly with some 35 hand dug tunnels.

Pour atteindre la cordillère blanche; nous avons traversé le canyon del Pato (le canyon du canard) avec ses 35 ou plus tunnels.
Canyon del pato

Canyon del pato

Canyon del pato



In the last video, the drive to Cajamarca left us tipsy and dizzy with vertigo (and a bit timid of oncoming traffic!) but the lack of oxygen in the mountains leaves us breathless; and not a little bit cold too.  Laguna Paron (after digging out of the mud) was a glacier fed lake at 4200m.  Later we visited Laguna 69 even higher in a mountain bowl whereas the pre-Inca archaeological  site of ancient pilgrimage and finally our visit to the rare Puya Raimondii trees, all in the Huscaran National Park, drove us to almost 5000m.  

Dans la dernière video, la route jusqu'à Cajamarca nous a laissé étourdi et avec le vertige (et un peu peureux avec la circulation en sens inverse), mais le manque d'oxygène dans les montagnes nous a laissé à bout de souffle, et gelés... Laguna Paron (après s'être embourbés) est un lac alimenté par les glaciers à 4200m d'altitude. Plus tard, nous avons grimpé jusqu'à la Laguna 69, une superbe randonné encore plus élevé (on a marché jusqu'à 4700m d'altitude dans le creux des montagnes, puis visité le site archéologique pré-inca Chavin de Huntar, ancien lieu de pélerinage et finalement notre visite des Puya raimondii, des arbres rares (qui me font penser à des danseuses tahitiennes) le tout dans le Parc National Huscaran qui nous a conduit à près de 5000m d'altitude.

At the Laguna Peron we, erm, went a little too far and found ourselves a bit 'stuck in the mud', but Bippers amasing 4wd system got us out of a bind with the help of the sand-plates.  Cleaning up was a bit more of a challenge as the water was cooooold!

A la laguna Paron, nous nous sommes embourbés dans de la glaive gelée. Il a fallu creusé, mettre des pierres, etc pieds nus puis aller rinçé le matériel dans le lac gelé... 

Laguna Paron












Lagunas Llanganuco
This section was the prettiest part of the Andes we have seen to date.  The mountains climb upwards over 6000m elevation and have snowy caps.  Lakes are emerald green and glacier fed.  Waterfalls are omnipresent.  Our climb up to Laguna 69 took us to 4700m and we lost our breath - AND we lost our backup fog-lamps.  'I will keep an eye on your car, no worries' are some famous last words.

Cette partie des Andes a été la plus belle que nous ayons vu jusqu'à présent. Cette région montagneuse du Pérou est pleine de lac émeraudes entourés de glacier, de pics enneigés et de cascades. La randonnée qui nous a amené jusqu'à la lagune 69 en est un bel example.


Hiking Laguna 69

Hiking Laguna 69

Hiking Laguna 69

Laguna 69
Laguna Llanganuco
Exhausted and frustrated by really bad dirt roads (cheers for Bippers for keeping her legs under her this time!)  we decided to take a TOUR to the ruins of Chavin.  We stopped for the compulsary photo-op with dirty frozen children with their fluffy baby animals...at Laguna de Querococha.  Fanny took her coca tea.

Fatigués par les routes non pavées, nous avons décidé de laisser un peu de repos à Bip Bip et au chauffeur et de prendre une excursion organisée pour visiter les ruines de Chavin. Nous avons fait un arrêt à la lagune de Querococha où j'ai pu prendre mon thé aux feuilles de coca, très bon pour lutter contre le mal de l'altitude.

Laguna Querococha
The ruins of Chavin were constructed as a pilgramage site way before the Incas way back between 1200-800 BC.  They say they are the most ancient evidence on the continent.  All about peace and mathematics I hear...

Les ruines de Chavin ont été construites entre 1200 et 800 avant JC par une des civilisations les plus anciennes du continent.
Chavin de Huntar

Chavin de Huntar


Chavin de Huntar



The final scenes of the Cordillera Blanca found us climbing yet again over 4500m in the rain and cold to check out the famous and interesting Puyas Raiimondi trees.  Folks cuddled in tiny stone huts with wisps of wood smoke spoke of an ancient past.

Voilà la dernière partie de la Cordillère Blanche que nous avons exploré: encore des lacs mais surtout les arbres Puyas Raiimondi, les minuscules maisons en pierres où vivent les amérindiens de cette région et un pietroglyphe.




Puyas Raiimondi

Puyas Raiimondi







Our long drive from Nasca to Cusco crossed the Cordillera above the 4000m (twice) until we descended into Cusco at 3500m.  Piece of cake.....  It will be a long time now before we see the sea.

La route entre Nasca et Cusco traverse la Cordillère (pas la blanche) 2 fois jusqu'à la descente à Cusco à 3500m. Les doigts dans le nez!!! Nous ne reverrons pas la mer d'ici peu...


 





Sunday, December 2, 2012

Ramble on, Peru

After the warm reception of Colombia and then the warmer embrace of Ecuador we are finding Peru a bit troubling.  We are having a hard time coming to grips with Peru and its identity.  For example, we find,  at times, ourselves thinking we are in Burkina Faso or Sudan or Mali – brief some lost, poor, dusty, dry crumbling mud-brick African landscape, and needing a wake-up reality shake.  The fabled beach at Máncora seemed an overly rustic cut-paste of KaoSan Road Bangkok in the worst connotation.  There were times north of Trujillo where I found the rubble and garbage piles and desert not any different than southern Iraq.  The gap between the rich and the poor is much greater here than we have seen since Guatemala – and that might have something to do with the strikingly high percent (45%) of the population indígenas.  Folks are in survival mode, less inclined to accept whimsy – and maybe it is the greater tourism here than either Colombia or Ecuador that leads folks to be less accommodating to foreigners.  We have been challenged by coppers here for the first time since Nicaragua and we are having to redefine our margins.

There have some notable and exciting moments and landscapes too – Chiclayo-Chachapoyas-Cajamarca route, some 840kms gave us chills and thrills as we drove the high sierras on barely-wide-enough goat tracks perched on vertigo-giving, cloud high, cliffs of doom.  I doubt much (we will see) if the Bolivian Death Road can even compare...   This is where we were able to march to and salute the third highest waterfall in the world, and to clamber over the ruins of Pre-Inca hand-made! table-top terraced fortress of Kuelap.  We check out the Laguna de Condor mummification program at a cool museum in Leimebamba.  For the first time we had a ‘private’ hotspring  (HOT HOT DAMN HOT) bath at Baños del Inca where we got to steam-soak degrime after 4 days of rough dirt track driving and unserviced boondocking.  The beach at Huanchaco (out of town, with the fishermen and their reed 'caballos') was restful, proving to be the best pacific beach since Costa Rica, well Cojimes, Ecuador was really nice too.


Après l'accueil super chaleureux des colombiens puis des équatoriens, on a été refroidi par les premiers contacts avec les péruviens, en tout cas sur la côte (peut-être du à la grande affluence de touristes). Bizzarement, on est monté en altitude, perdu quelques degré et rencontré des gens plus sympas et des paysages époustouflants. 

Influencés par d'autres blogs, nous nous sommes lancés dans une route non pavée dans les montagnes entre Chachapoyas et Cajamarca. Cette piste nous a donné des frissons et des sensations fortes: nous avons roulé sur des chemins à peine assez larges pour Bip Bip, perchés sur le flanc de la falaise de telle façon que çà nous donnait le vertige. Nous doutons que la route de la mort en Bolivie puisse faire concurence (on verra!). C'est là que nous avons pu marcher et saluer la troisième cascade la plus haute du monde, celle de Gocta, et grimper sur les ruines pré-inca de Kuelap. Nous avons également jetté un oeil au musée de Leimebamba avec son incroyable collection de momies, qui ont été retrouvées à l'inaccessible lac des condors.

La fin de la route nous a mené à Baños del Inca où pour la première fois, nous avons profité d'un bain thermale privé, ce n'était pas de trop après 4 jours de camping sauvage dans les pistes poussièreuses.
Enfin, repos bien mérité pour le chauffeur, sur la plage de Huanchaco, qui s'avère être une des plus belles plages du Pacifique depuis le Costa Rica quoique Cojimies en Equateur était très agréable aussi.